Subota, 21 lipnja, 2025

Macron and the Illusion of Nuclear Strength

Vrlo
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We are ready to open that discussion,” Emmanuel Macron declared this week on TF1, referring to the potential deployment of French nuclear weapons across Europe — on one condition: The right to use them must remain exclusively in the hands of the French president.”

A bold statement, solemn in tone and global in scope. But one must ask — who is this really for? European allies? The Kremlin? Or perhaps, more plausibly, the French electorate, yearning for a leader who still projects strength in uncertain times?

Because behind this dramatic offer of a nuclear shield lies a far more banal truth: no one has asked for it. Not Berlin. Not Rome. Not Madrid. None have expressed a desire to host French nuclear weapons — certainly not under Paris’s exclusive command, with no shared control, no joint decision-making, no sovereignty.

Macron is once again performing a familiar role: the self-appointed visionary of Europe, out ahead of the pack, speaking in terms of “strategic autonomy,” “European sovereignty,” and “Europe as a power.” These are lofty phrases — but without concrete alliances or shared mechanisms, they remain slogans more than policy.

Let us be clear. Yes, France is now the EU’s only nuclear power, following Britain’s departure. And yes, the geopolitical context — Russia’s war in Ukraine, doubts about the reliability of the United States — calls for serious reflection on Europe’s defense. But proposing to expand the reach of France’s arsenal without offering any shared control reeks more of political branding than strategic coherence.

It is not the first time President Macron has confused leadership with monologue. He offers an umbrella — but insists on holding the handle alone. It’s a posture that mirrors his presidency: centralized, vertical, solitary.

He may believe that deterrence builds authority. But Europe, in the end, is not governed by threats — especially not rhetorical ones.

Macron et la dissuasion : le théâtre de la force

« Nous sommes prêts à ouvrir cette discussion. » Ainsi s’est exprimé Emmanuel Macron sur TF1, évoquant la possibilité de déployer l’arsenal nucléaire français dans d’autres pays européens, tout en précisant que « le droit d’usage doit rester exclusivement entre les mains du président français ».

Une déclaration solennelle, presque martiale, mais qui soulève une question bien plus politique que stratégique : à qui s’adresse vraiment ce message ? Aux alliés européens ? À Moscou ? Ou, plus simplement, à l’électorat français, à la recherche d’un président qui incarne encore l’autorité ?

Car derrière cette offre de « bouclier nucléaire » se cache une réalité plus banale : personne ne l’a demandé. Ni Berlin, ni Rome, ni Madrid n’ont officiellement appelé à accueillir des ogives tricolores sous commandement exclusif de Paris. Et on voit mal quelle capitale accepterait une telle mise sous tutelle atomique, sans droit de regard, sans contrôle, sans souveraineté.

Macron joue ici une partition qu’il affectionne : celle du chef d’orchestre européen, du visionnaire solitaire, qui voit plus loin que ses partenaires. Depuis des années, il parle d’« autonomie stratégique », de « souveraineté européenne », d’« Europe puissance ». Mais sans alliés concrets, sans relais crédibles, ces mots restent en suspension, comme des slogans d’une campagne qui ne dit pas son nom.

Soyons clairs : oui, la France est aujourd’hui la seule puissance nucléaire de l’Union européenne. Oui, le contexte géopolitique — de l’agression russe en Ukraine à l’érosion de la confiance envers Washington — justifie une réflexion sur notre posture stratégique. Mais de à jouer au gardien nucléaire de l’Europe sans partage de responsabilité ? Voilà une idée qui sent plus le marketing politique que la doctrine de défense.

Ce n’est pas la première fois qu’Emmanuel Macron confond leadership européen avec monologue présidentiel. Il propose un parapluie… mais refuse d’en partager le manche. À l’image de sa politique : centralisée, verticale, et, au fond, solitaire.

Peut-être faudrait-il lui rappeler que l’Europe ne se gouverne pas par la dissuasion — surtout verbale.

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